Le 11 juillet 2013

Le chroniqueur Akram Belkaïd décortique les faiblesses de la démocratie et se prononce en faveur d'une réforme structurelle.

Résumé de l'article :

Dans cet article, l'auteur pointe les faiblesses de la démocratie. L'actualité (en Egypte et en Tunisie notamment) nous montre que les processus électoraux n'engendrent pas nécessairement la satisfaction du peuple. Selon Belkaïd, ces failles ne s'observent pas seulement à l'échelle du Maghreb, mais aussi dans les pays dits développés où la perte de confiance de la population envers les politiques est manifeste.

Pour corriger ces failles, l'auteur émet la possibilité de revenir sur un vote si l'élu est déclaré comme défaillant par la majorité. Belkaïd souligne le fait que l'élection ne doit pas être vue comme la bénédiction que le peuple donne à l'élu pour une longue période ni comme quelque chose d'acquis et sans contrepartie. L'élu doit garantir au peuple ce qu'il lui a promis. Belkaïd reconnaît néanmoins que les moyens pour mettre en oeuvre cette démocratie du "recall" (les pétitions notamment) n'ont été jusqu'à présents que peu efficaces. Il préconise le recours à des moyens institutionnels forts tout en admettant que la mise en place de la démocratie du "recall" est un processus délicat du fait que la transition démocratique est seulement amorcée dans ces pays.

Télécharger l'article.
Source : Blog d'Akram Belkaïd