Démarche artistique :
Dès mon installation à Alger en 2013, je suis tombé amoureux de la capitale algérienne, ville de merveilles architecturales, de profondes traditions et d’un riche mélange culturel, de jardins fleuris et de passages secrets, le tout si peu connu au monde extérieur. Je profite de mon temps libre pour explorer la ville et partager mes découvertes avec le monde à travers mes photographies et mes récits. Mon arrivée à Alger ayant coïncidé avec mes premiers pas dans la photographie argentique (en utilisant un Rolleicord 1951 que j'ai hérité de mon père) je prends toutes ces images sur pellicule. Cette dernière me semble un moyen très juste pour capturer Alger. Même si les photos sont prises aujourd’hui, les couleurs et styles évoquent une nostalgie qui me permet de jouer sur les notions que possèdent le public sur le temps, l’histoire et la modernité. Ces dichotomies temporelles sont particulièrement intéressantes dans une ville comme Alger, où les résidents apprécient si profondément leur histoire et la considèrent comme un patrimoine vivant. Les 8 photos choisies évoquent la vie quotidienne algéroise et la beauté qui peut ressortir de l’ordinaire.
Biographie :
Originaire de la ville de Baltimore, États-Unis, Andrew Farrand travail en Algérie depuis 2013 dans les domaines de la coopération internationale et le consulting. Photographe amateur depuis son adolescence, ce n’est qu’en 2013 qu’Andrew a fait ses premiers pas dans la photographie argentique, avec un Rolleicord 1951 qu'il a hérité de son père et qui a rapidement remplacé son appareil numérique. Passionné de langues et cultures étrangères, Andrew est diplômé en relations internationales de l'Université de Georgetown, à Washington DC. Depuis 2004, il publie ses photographies et des diverses réflexions culturelles sur son blog, ibnibnbattuta.com.