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Catégorie : Photographes

Biographie :

Ancien élève de l’école nationale supérieure des beaux arts de Paris, architecte Dplg, artiste peintre et enseignant en arts et architecture actuellement à Paris, j’ai toujours fait de la photographie pour le plaisir personnel  mais aussi pour alimenter une recherche picturale ou pour défendre un projet artistique.
Je suis né en Algérie, plus exactement dans un petit village de Kabylie le 7 mars 1952. J’ai dû rejoindre Paris dans les années 1970 pour faire mes études supérieures. Inscrit à l’ENSBA en architecture, j’ai tout de suite réalisé que ce lieu exceptionnel au cœur de Paris deviendrait symboliquement ma demeure intellectuelle et artistique.
Très vite, mes premiers travaux d’élève me révèlent la possibilité d’articuler, de mettre en harmonie pratique professionnelle et expression de ma sensibilité. Dans une démarche sans cesse renouvelée, j’ai intégré l’aléatoire comme dynamique de création. Passionné par les arts, l’architecture et les relations que ceux - ci entretiennent avec les sciences et les techniques, je me sers de la peinture et de la photographie pour me frayer un chemin pertinent dans l’univers chaotique du réel, tisser à trame libre des liens incertains, donner au réel un goût d’insouciance et de bonheur de vivre.
En quittant l’école j’ai très vite exercé mon métier d’architecte à Paris et à Alger. J’ai aussi enseigné dans les années 1980 à l’école polytechnique d’architecture et d’urbanisme d’Alger et plus tard à dans les années 90 et 2000 à l’Université Paris 8 à l’UER des arts et philosophie esthétique et actuellement les arts et l’architecture dans un Lycée des métiers de l’Energie à Alfortville.
Les arts plastiques,  la peinture et la photographie m’ont accompagné tout au long de ma vie estudiantine et professionnelle. Enfin, j’ai réalisé et j’ai participé à plusieurs expositions individuelles et collectives de peinture, photo et architecture en Algérie, France, Italie et Allemagne.

Démarche artistique :

Peindre la ville avec tout ce qu’elle recouvre de traces et de séquelles, d’informités et d’aléas, d’ingéniosité et d’humanité est fondamentalement ce qui anime ma démarche. J’use de la photographie pour défier le temps qui passe, aller au delà du visible pour rendre au sujet sa part d’insouciance, de poésie, de rêve et d’universalité. L’appareil photo est pour moi le véritable pinceau de l’instantané, un moyen de saisir des fragments de mémoires et de donner à l’éphémère un goût d’éternité. Comme pour Maria Helena Viera Da Silva, photographier est pour moi un acte permanent de recherche picturale.

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Catégorie : Photographes

Biographie :

Abed Abidat se tourne véritablement vers la photographie le jour où on lui offre un appareil photographique reflex. Porté par la curiosité qui deviendra une passion, il intègre la section photographie de l’Université de Provence à Aubagne (13).
Il compose les images dans une intention bien précise, quitte à surprendre, à étonner.
Les sujets qui l’intéressent et qu’il traite sont centrés sur une société, un groupe d’individus, une famille, dans un contexte géopolitique particulier.
Il en extrait les traces. Il en restitue la mémoire. Il est attaché aux origines, à ce dont l’Homme est issu. “Faire de la photographie, c’est créer du lien, conduire une enquête, c’est un prétexte pour des rencontres”.
De ses nombreux voyages, Maroc, Algérie, Irlande, Thaïlande, Turquie et Kurdistan, il ramène des portraits, des témoignages qui deviendront autant d’expositions.
Plusieurs éditions à son actif : La série de coffrets photographiques, deux ouvrages dans la collection Mémoire des Hommes aux éditions Images Plurielles : Chibanis, chibanias, portraits d’une génération sans histoire ?  et 8 mai 1945, tragédie dans le Constantinois, Sétif, Guelma, Kherrata...
Il vient de publier Héritages/Déshéritage - Paysages industriels de Marseille sorti en mai 2015.

Démarche artistique :

Marseille, Quartier de la Plaine, jour de marché. « La Casbah d’Alger, la Casbah d’Alger ». J’entends ce cri d’exaltation, entre joie et désespoir, de cet homme qui exulte et que je croise et que je regarde et que je vois. Je me promets alors d’aller à Alger photographier la Casbah.

On parle souvent du quartier de la Casbah comme d’un site touristique,  classé au patrimoine de l’Unesco ou comme d’un lieu insalubre et à l’abandon.
Je m’y suis rendu, j’ai vu un quartier en perpétuel mouvement avec des passants et des habitants qui sortent d’on ne sait où, qui vont on ne sait où, attendent. J’ai vu un lieu vivant et entraînant.
Un lieu mythique, subjuguant, j’ai voulu le montrer à ma façon.

J’ai marché, j’ai croisé des gens, je leur ai demandé de prendre juste une pause, pour un temps de pose, pour une photo.
Je ne pouvais pas séparer la ville de ses habitants. C’est comme cela qu’est né  tout naturellement l’apparition de quelques diptyques dans ce travail : un portrait posé de personnes dans la rue et un portrait du quartier.
Les portraits posés, souvent de face, montrent toute une palette de génération. Un lieu, une rue, un mur, une trace du patrimoine architectural de ce quartier accompagnent ces visages.