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ACAFA - Association choisyenne d’amitié franco-algérienne
organise une rencontre-débat (Affiche en pièce jointe)
avec
Mohamed Miliani - Professeur à l’Université d’Oran
Sciences de l’éducation – Didactique en langues étrangères
Samedi 15 novembre à 15h
Salle « Le Royal »
13 Rue Anatole France
Choisy-le-Roi
Le Forum France Algérie condamne avec force les attentats terroristes qui ont été commis le 26 juin, au Koweit, en France, et en Tunisie, par des djihadistes, apôtres d’une idéologie du meurtre et de la haine.
Au Koweit, c’est la communauté chiite qui a été durement frappée sur fond de guerre ouverte entre les deux courants principaux de l’islam.
En France, le crime abject commis contre Hervé Cornara vise à enclencher un engrenage de haine entre les musulmans et les autres composantes de la société française susceptible de porter gravement atteinte à la cohésion nationale.
En Tunisie, c’est la jeune démocratie qui est visée car elle est l’antithèse du discours totalitaire et doit être étouffée dans l’œuf.
Le Forum France-Algérie appelle à l’accroissement immédiat du soutien financier et matériel à la Tunisie pour lui permettre de faire face aux graves dangers qui la menace.
Face à la montée en puissance du péril djihadiste, le Forum France-Algérie réaffirme par ailleurs que la volonté de fraternité entre les personnes, entre les peuples, entre les nations, qui détermine son action, est plus que jamais nécessaire et requiert le soutien de toutes les forces démocratiques et notre engagement personnel, quelles que soient nos origines, nos croyances, nos convictions religieuses ou politiques.
Le Forum France-Algérie exprime ses condoléances à toutes les familles des victimes.
Les attentats de janvier dernier ont exacerbé le malaise vis-à-vis de l'Islam. Mais si le voile, les mosquées, et les "prières de rue" cristallisent les conflits, ce sont aussi, paradoxalement, des occasions pour les musulmans dits "ordinaires" d'affirmer leur attachement aux valeurs et à la citoyenneté européennes. Voyage au coeur d'une enquête enthousiasmante dans 21 villes européennes dirigée pendant 4 ans par la sociologue Nilüfer Göle.
Mise en scène Géraldine Benichou & Méziane Azaïche • Direction musicale Nasredine Dalil
Hommage à Jacqueline Guerroudj
En relation avec la semaine anti-coloniale, sa famille organise un hommage à Jacqueline Guerroudj, récemment décédée. Cet hommage aura lieu :
Le Samedi 28 février 2015,
Au siège du Parti Communiste Français - 2 place du colonel Fabien
M° Colonel Fabien
Accès par le 8 Av Mathurin Moreau
17h-18h : Accueil et projection photo et vidéo.
18h30-20h00 : Discours, témoignages des proches, lectures d'extraits « Des douars et des prisons »,....
20h-21h : Échanges entre les invités.
Environ 21h : fin de l'événement.
Toutes les personnes intéressées sont invitées
Les personnes qui pensent y participer sont priées de bien vouloir en informer Samir MINNE-GUERROUDJ
Brève biographie de Jacqueline Guerroudj
Jacqueline GUERROUDJ est née NETTER à Rouen en 1919 dans un milieu aisé. Elle accomplit des études de droit et de philosophie. Enseignante, mariée à Pierre Minne, elle est arrêtée et internée à Tours car elle est juive. Elle échappe à la déportation et à la mort, grâce notamment à son mari, à un prêtre puis à des militants communistes. Elle se réfugie alors en zone libre, puis avec son époux et sa fille au Sénégal. A cause de sa proximité avec les sénégalais, notamment Alioune Diop et Leopold Sedar Senghor, il leur est interdit d'y séjourner.
Sa volonté d'engagement politique vient des valeurs que lui a transmises sa famille, honnêteté, tolérance, fraternité, liberté de pensée, et de ces expériences.
Elle arrive en Algérie en 1948. Elle y exerce le métier d'institutrice à Chetouane puis Aïn-Fezza, près de Tlemcen. Après son divorce elle se remarie avec Abdelkader Guerroudj, lui aussi instituteur. Tous deux membres du parti communiste algérien, ils sont expulsés illégalement d'Algérie le 1e mai 1955, puis autorisés à revenir à Alger en janvier 1956. Ils participent à la Bataille d'Alger de la guerre de libération de l'Algérie en tant que combattants de la libération du PCA, puis à partir de juin 1956 du FLN. Arrêtés et condamnés à mort en 1957 en même temps que Taleb Abderrahmane, ils échappent à la guillotine grâce à une intense campagne de protestation en France. Ce ne fut malheureusement pas le cas de certains de leurs compagnons dont Fernand Yveton et Taleb Abderrahmane.
Libérée en 1962, à l'indépendance de l'Algérie, elle s'installe à Alger, où elle a exercé quelques mois comme institutrice, avant d'être chargée de mettre en place le secrétariat de l'Assemblée Nationale, dont elle devient la responsable. Elle quitte ce poste pour celui de bibliothécaire de la faculté de droit et des sciences économiques de la faculté d'Alger, poste qu'elle a occupé jusqu'à sa retraite.
Jacqueline n'a jamais cessé de militer, notamment pour la défense des droits des femmes. Elle est morte à Alger le 18 janvier 2015, à 95 ans. Elle est inhumée le 20 janvier au carré des martyrs du cimetière d'El Alia à Alger.