Nos trouvailles
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- Catégorie : Trouvailles littéraires
Un livre de Rachid Zeggagh préfacé par Mohammed Harbi
De très nombreux livres ont été écrits sur la guerre d’Algérie, mais aucun n’a traité des années terribles qui ont concerné des milliers de prisonniers politiques en France pendant la guerre d’Algérie. L’auteur, plus jeune prisonnier FLN à Fresnes puis à Loos-les-Lille, parle aujourd’hui de ses cinq années d’incarcération douloureuse comme d’une bataille nourrie par l’idéal de l’indépendance de l’Algérie. Comment passe-t-on d’une famille analphabète des montagnes de Kabylie à la lutte anticolonialiste en France?
Comment les batailles pour l’information ont-elles été menées alors que les journaux étaient prohibés ?
De quel philosophe des lumières s’est inspiré l’auteur pour mettre en pratique une expérience démocratique en prison ? Où trouve-t-on la force nécessaire pour survivre à trois longues grèves de la faim pour obtenir le statut politique?
Quelles conditions ont permis de réussir à partir de 1959 l’alphabétisation de centaines de détenus? Quel a été le rôle des collectifs d’avocats et jusqu’où la Mission de France de l’Eglise a-t-elle soutenu les prêtres ouvriers solidaires ?
Sur toutes ces questions et sur bien d’autres encore, l’auteur, délégué élu par ses camarades détenus, livre son témoignage, ses réflexions et sa part de vérité.
Présentation de l'auteur
Au terme de ces combats, l’auteur a participé à la lutte menée par la Zone Autonome d’Alger contre l’O.A.S. et assuma de 1963 à 1965, la fonction de conseiller au bureau politique du FLN auprès de son secrétaire général Hadj Benalla, également président de l’Assemblée Nationale. A trente ans, il commença des études puis il obtint un doctorat d’Université en sociologie à Paris-Sorbonne.
Publisud éditions
ISBN : 978-2-36291-026-5 Prix Public T.T.C. : 29,80 € 364 pages
Disponible sur Decitre ou sur Price Minister.
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- Catégorie : Trouvailles sur la toile
Le journal d'actualité Algérie Plus devient Algérie 1. Nous vous recommandons ce site dédié à l'Algérie qui traite de l'actualité politique, économique et internationale avec acuité et avec l'ambition de ne tomber ni dans la servilité au pouvoir, ni dans l'opposition systématique. De plus le nouveau design du site permet une navigation facilitée et un plus grand confort de lecture. Algérie 1.com
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- Catégorie : Trouvailles littéraires
Pierre Daum déconstruit, dans son livre-enquête "Ni valise ni cercueil" (Solin, Actes Sud), les discours convenus sur l’exil forcé des pieds-noirs l Assiya Hamza est allée à leur rencontre et raconte ses histoires algériennes dans "Mémoires d'enracinés" (Michalon)
Assiya Hamza aborde sa rencontre avec les pieds-noirs restés en Algérie à travers sa quête d’identité. «Je suis française d’origine algérienne, et ma double identité, c’est ma richesse. Mais que ferais-je à l’heure du choix, si choix il devait y avoir ? Emettre une préférence reviendrait à renier mon histoire. Et aussi celle de la France. (...) Cette introspection m’a mené sur les traces des pieds-noirs qui ont choisi de rester en Algérie au lendemain de l’indépendance. Un million d’hommes et de femmes se sont arrachés à cette terre l’été 62, très peu ont refusé de partir.
D'après un article d'El-Watan, paru le 20 mars 2012.
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- Catégorie : Trouvailles poétiques
C’est l’histoire d’un roi et d’une reine sans cœur qui arrosaient leurs jardins avec les larmes des pauvres. Un jour La Misère s’invita au château pour leur faire une farce, une farce qui leur pourrit tellement la vie que leur médecin leur conseilla de mourir, c’était la seule solution ! Mais on ne peut pas mourir sans avoir fait d’enfant ils devaient donc en faire un… Ils en firent un tout moche !
L’histoire de ce petit roman est impossible à raconter, c’est du grand n’importe quoi, mais du grand n’importe quoi génial ! J’ai beaucoup ri en le lisant, les situations sont complètement farfelues, le texte fourmille de petites blagues du genre Et l’hiver est passé et le printemps est passé et l’été est passé et l’automne et les 4 saisons sont passées et Vivaldi avec ou un loup qui voit mal à qui on conseille d’aller chez Ahfleloup. Ça m’a rappelé un film qui me faisait mourir de rire quand j’étais pré-ado Elle voit des nains partout ou un peu l’humour des Robins des bois. Ça part dans tous les sens, c’est réjouissant, bienvenu au pays où on mange les enfants pour s’en débarrasser, où les fées ont l’accent pied-noir et où les princesses ressemblent à des Picasso.
L’auteur, Moussa Lebkiri est conteur et humoriste et ce texte est d’ailleurs tiré d’un de ses spectacle. J’espère le voir sur scène depuis que j’ai lu cette histoire.
Source: La Mare aux mots le 26/02/2012
Pour en savoir plus, consulter le site de Moussa Lebkiri