Rencontre autour de l'ouvrage "L'aventure humaine et industrielle de la sidérurgie algérienne"
Le 17 mars 2022, le Forum France-Algérie a organisé une rencontre avec des auteurs de l'ouvrage collectif : Bachir Hadjadj et Abdelkamel Fenardji. En présence de Akram Belkaid, journaliste et auteur de la préface, de Abdenour Keramane, ancien ministre et PDG de Sonelgaz et Aissa Kadri,sociologue. Modération: Rostane Hamdi et Saddek Fenardji. Le live de la rencontre est disponible ici.
Rencontre avec Christian Phéline autour de son ouvrage "La Terre, l'Etoile, le Couteau. Le 2 août 1936 à Alger "
Le vendredi 4 juin 2021 à 20h30 sur https://www.facebook.com/forumfrancealgerie
Un beau dimanche de l'été algérois... Ce matin-là, quelque quinze mille participants se rassemblent au Stade municipal, à Belcourt. Débarqué à l'aube, Messali Hadj, dirigeant en métropole de l'Étoile nord-africaine, impose par surprise sa présence au meeting. Au même moment, dans la Basse Casbah, le grand muphti d'Alger est poignardé en pleine rue. Le meeting. Le discours. Le meurtre... Nourri de nombreuses archives ou témoignages inédits, cette enquête restitue minute par minute, le déroulement, d'une extrémité à l'autre de la ville, de cette matinée décisive.
Animation : Aissa Kadri et Farid Yaker
Rencontre avec Abdenour Keramane autour de son ouvrage "L'électrification en Algérie. De la lumière dans les ksour."
Le vendredi 21 mai 2021 à 20h30 sur https://www.facebook.com/forumfrancealgerie
L'ouvrage décrit une des plus authentiques réalisations de l'Algérie, l'électrification, qui a constitué une grande aventure humaine, vécue par une poignée de jeunes cadres commissionnés en 1962 pour assurer la relève des techniciens européens dans un secteur vital. L'auteur rend un hommage appuyé aux travailleurs de Sonelgaz, dévoués au service public, qui ont contribué au développement du pays et à l'amélioration des conditions de vie. En une trentaine d'années, l'Algérie a su concevoir et réaliser, en grande partie par ses moyens propres, l'électrification totale du pays, avec des effets induits importants : des capacités locales d'ingénierie, des dizaines d'entreprises de réalisation, la contribution à l'intégration nationale.
Animation : Farid Yaker, Président du Forum France-Algérie
Algérie mon Amour : les enseignements d’une polémique franco-algérienne
Le documentaire Algérie mon Amour de Mustapha Kessous diffusé le 26 mai sur France 5 a suscité de multiples remous et des réactions virulentes qui méritent d’être analysés.
Un marketing trompeur
Le documentaire a été présentée comme le premier film sur le hirak diffusé par une chaine publique française. Le teaser, largement diffusé, mettait clairement l’accent sur le mouvement citoyen algérien et la révolte de sa jeunesse. Les spectateurs, notamment du coté algérien, ont donc été surpris de voir que les sujets sociétaux et le mal être d’une partie de la jeunesse a en réalité été au centre du reportage. Assez loin de l’ambition de Mustapha Kessous qui annonçait vouloir à travers son film « comprendre et expliquer pourquoi les Algériens avaient enfin décidé de se soulever après tant d’années de résignation »
Le choix des 5 jeunes qui témoignent dans le film a aussi été critiqué car insuffisament représentatifs de la jeunesse algérienne. Parfaitement francophones, adeptes de heavy metal pour l’un d’entre eux, défenseur d’un militant indépendentiste kabyle pour un autre, les profils des jeunes ne rendaient certainement pas compte de toute la diversité du hirak, notamment de sa frange populaire et conservatrice.
Mustapha Kessous a défendu son casting en disant qu’il avait cherché « des représentants de toutes les couches sociales du nord au sud, d’est à l’ouest du pays, mais face caméra, certains ont eu du mal à se livrer ». Pour lui «les cinq témoins sont issus du peuple, voilà l’essentiel. Ces jeunes expriment avec justesse ce que ressentent les autres » .
Mustapha Kessous doit néanmoins savoir que peu de jeunes issus de milieux populaires ont accès à des dikis et peuvent se permettre des soirées mixtes arosées sur une terrasse des hauteurs d’Alger.
Pourquoi par ailleurs ce parti pris de n’interroger que des francophones? Le hirak a mis en avant la très bonne maitrise de la langue arabe par un grand nombre de jeunes activistes brillants et éloquents. Pourquoi ne pas leur avoir donné la parole ? Ca aurait peut être permis de présenter d’autres facettes de la jeunesse en dehors d’Alger, d’Oran et de la Kabylie.